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La petite musique de nuit du Châtelet
Dans la lignée de The Sound of music, le Théâtre du Châtelet propose une création inédite en France, A Little Night music, chef-d'œuvre de la comédie-musicale.
B comme Bergman.
A little night music est directement inspirée du film Sourires d'une nuit d'été du réalisateur suédois. Sondheim reprend l'intrigue, les chassées-croisés amoureux des personnages dans un décor qui rappelle aussi La Règle du jeu de Renoir ou l'Ivanov de Tchekhov.
P comme première.
A little night music est la première œuvre de Sondheim montée en France. Lee Blakeley, le metteur en scène, avoue : « Naturellement, cette création française de la pièce nous met un peu sous pression. Mais ne serait-ce pas finalement la même chose si je devais monter La Traviata, un opéra que le public verrait peut-être pour la dixième fois, et pour lequel je devrais tenter de trouver de l'inédit ? »
S comme Sondheim.
Le compositeur et librettiste américain est un monstre sacré et consacré du théâtre musical. On lui doit les paroles du désormais mythique West Side Story. Dans A little night music, « Send in the clowns » est la chanson phare, devenue un véritable tube grâce aux reprises de Frank Sinatra et Barbra Steisand.
W comme (Lambert) Wilson.
Un Frenchy dans la troupe. L'acteur déploie son talent de chanteur pour incarner le beau Frederik Egerman, amour de jeunesse de l'héroïne Désirée Armfeldt. Lambert Wilson n'est pas la seule surprise de la distribution : Leslie Caron, l'éternelle Gigi, fait son grand retour sur scène dans le rôle de Madame Armfeldt.
Les jeux de l'amour au cœur d'une nuit enchantée. Comment ne pas se laisser tenter?
A Little Night music, du 15 au 20 février 2010, Théâtre du Châtelet, entre 10 et 95 €.