Il fait beau, le pavé est chaud et les gens de bonne humeur. Oui, c'est une belle journée qui commence. Le ciel est bleu et en bas la ville vibre gaiement. Une vaste place, une fontaine et cette immense bâtisse à colonnades. Les muses surplombent le bâtiment et posent un regard bienveillant sur les passants. Il y a une dizaine de marches pour accéder au hall d'entrée. Mais ce n'est pas là que nous allons, alors nous détournons le regard et contournons le théâtre.

Nous prenons la rue sur la droite et saluons au passage l'entrée des artistes. A l'angle, une statue, deux danseurs. Est-ce la chaleur qui nous fait divaguer ou semblent-ils réellement en mouvement ? Un corps dessine une arabesque. Nous suivons son geste et remontons la rue derrière le théâtre.

Le bâtiment sur notre gauche nous accueille en mots et en couleurs. Dans un renfoncement, un vieil homme est assis sur une chaise. Il nous regarde, il s'ennuie. Nous jetons un coup d'oeil sur la droite, deux amants se tiennent par la main et se fuient à la fois. Nous prenons finalement sur la gauche, nous sommes à jardin.

A l'ombre du théâtre, le bâtiment sur notre droite est à la fois imposant et accueillant. Nous montons les quelques marches qui nous séparent des portes vitrées et nous franchissons le seuil. Un homme nous accueille avec un sourire. Un comptoir, quelques marches, une vitrine, un salon, des posters sur les murs. Rouge, jaune et noir, l'endroit est chaleureux. Sur notre droite, un couloir doucement éclairé et quelques salles. Nous choisissons d'emprunter les marches, il y a une porte en haut à droite.

Que se cache-t-il derrière cette porte ? Sur la gauche, une autre porte, fermée. Sur la droite, encore des marches. Elles marquent un arrondi, nous ne savons pas ou nous allons, mais nous nous y engageons. En haut des marches, davantage de marches sur notre gauche. Alors nous prenons à droite.

De la moquette au sol, un mur de pierres à gauche, un mur de portes à droite et en face, un escalier qui disparaît en arrondi. Un petit salon avec des photographies d'habitués des lieux, et de l'autre côté la curiosité tapie derrière chaque porte. Nous osons la troisième porte.

Des marches, toujours des marches et la lumière en haut de ces marches. Alors nous montons. Il y a déjà un peu de monde dans la salle, et deux fauteuils rouges et moelleux nous ouvrent leurs bras un peu en contrebas. Nous décidons donc de nous poser là un moment.

Après un temps, nous ressortons avec allégresse. Nous dévalons les marches, puis le second escalier. Vision accelérée de coupures de journaux et de couvertures de magazines sous verre. Nous passons les portes battantes. Des posters sur les murs, un salon, une vitrine, quelques marches et un comptoir.

Nous voilà sortis et nous descendons la rue. Une vaste place, une fontaine et le théâtre. Le ciel est bleu et en bas la ville vibre gaiement. Il fait beau, le pavé est chaud et les gens de bonne humeur. Oui, c'est une belle journée qui continue.

 

Tahiana Danel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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