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Kaguyahime: entrée au répertoire, tambours battants
Née de la collaboration entre le chorégraphe tchèque Jiří Kylián et le compositeur japonais Maki Ishii, plus de vingt ans après sa création, Kaguyahime profite d’une nouvelle production pour faire son entrée au répertoire du corps de ballet de l’Opéra national de Paris. Figure légendaire du folklore japonais, Kaguyahime, princesse lunaire en exil, objet de convoitise et source de chaos, devra rejoindre son royaume céleste pour rétablir l’équilibre.
Loin des sempiternels chocs dichotomiques entre traditions, disciplines ou époques, musique et chorégraphie s’équilibrent et s’articulent autour d’un même dessein : reconstituer les quinze siècles qui nous séparent du Japon antique, sans universalisme, soustraire un folklore à son destin ornemental, enfin rafraîchir quelques mémoires moribondes. Loin des effets de mode, l’art ancestral du taiko, interprété par l’ensemble Kodo, son plus fidèle représentant, entre, ici, en résonance avec les percussions modernes, la musique de cour traditionnelle japonaise et le langage du chorégraphe, à la jonction de ces deux mondes entre lesquels Kaguyahime se refuse à choisir.
Loin des sempiternels chocs dichotomiques entre traditions, disciplines ou époques, musique et chorégraphie s’équilibrent et s’articulent autour d’un même dessein : reconstituer les quinze siècles qui nous séparent du Japon antique, sans universalisme, soustraire un folklore à son destin ornemental, enfin rafraîchir quelques mémoires moribondes. Loin des effets de mode, l’art ancestral du taiko, interprété par l’ensemble Kodo, son plus fidèle représentant, entre, ici, en résonance avec les percussions modernes, la musique de cour traditionnelle japonaise et le langage du chorégraphe, à la jonction de ces deux mondes entre lesquels Kaguyahime se refuse à choisir.
Kaguyahime de Jiří Kylián, du 11 juin au 15 juillet, Opéra Bastille.