Les Blogs du Master Professionnel MCEI

Face au Louvre, sur la rive gauche, se dresse le Palais de l’Institut de France, l’un des fleurons de notre patrimoine culturel. Lieu prestigieux marqué par un long passé historique, ce parlement du monde savant abrite cinq Académies : l’Académie française, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l’Académie des Sciences, l’Académie des Beaux-Arts et l’Académie des Sciences morales et politiques.
L’Académie des Beaux-Arts, née en 1816 de la réunion des anciennes Académies royales de peinture et de sculpture, de musique et d’architecture – toutes trois fondées au XVII^e siècle par Colbert –, encourage la création artistique et veille à la défense du patrimoine culturel français. Pour mener à bien ses missions, elle octroie des subventions, organise des prix et des concours, gère son patrimoine constitué de dons et de legs, et administre également d’importantes fondations culturelles telles que le Musée Marmottan Monet (Paris), la Bibliothèque Marmottan (Boulogne), la Fondation Claude Monet (Giverny) et la Villa Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat). Fidèle à une tradition pluridisciplinaire, elle réunit cinquante-sept membres répartis en huit sections – peinture, sculpture, architecture, gravure, composition musicale, membres libres, créations artistiques dans le cinéma et l’audiovisuel, photographie –, seize membres associés étrangers et cinquante-sept correspondants.

C’est dans une perspective d’ouverture sur le milieu de l’art et de la culture que s’inscrit mon immersion de six mois dans cette institution, auprès de la chargée de communication. En reliant l’Académie au monde extérieur, elle occupe un poste-clé. Mon rôle d’assistante de communication et de publications m’a permis de découvrir toutes les facettes de ce domaine professionnel :
– le pôle consacré à la communication via Internet avec la gestion du site (http://www.academie-des-beaux-arts.fr/), l’élaboration de la lettre d’information électronique et les réponses adressées aux demandes des internautes,
– l’important volet constitué autour de la presse avec la relecture et la correction des communiqués et dossiers de presse en relation avec l’agence de presse de l’Académie, ainsi que la réalisation journalière d’une veille presse,
– les travaux rédactionnels spécifiques à cette institution comme la présentation des personnalités intervenant en séance publique,
– les travaux éditoriaux tels que la relecture d’épreuves (publications des discours des académiciens, Lettre de l’Académie) et la préparation du Volume de la Séance solennelle.
J’ai enfin assisté la chargée de communication sur le suivi et la logistique de quatre prix décernés par l’Académie – le prix de chant choral Liliane Bettencourt, les prix artistiques de la Fondation Simone et Cino del Duca, le prix du Cercle Montherlant récompensant un livre d’art et le prix de Photographie.

Ces missions très diversifiées qui m’ont été confiées pendant six mois ont aiguisé ma curiosité ainsi que mon intérêt pour le patrimoine artistique. Cette expérience se révéla fort enrichissante sur les plans rédactionnel, culturel, informatique et relationnel.

Aurore Bachelet