Noël s’approche à grands pas apportant pour certains les cadeaux et pour d’autres coups de blues et déprime de fin d’année. Des souvenirs reviennent et la mélancolie s’installe… Pas de problème ! Retrouvez vos vieux disques de Louis Armstrong et mettez votre casque. Plus de coups de blues mais des coups de jazz avec la voix rocailleuse, chaude et voilée du Mozart de la trompette. Ses notes vous feront vibrer le corps et charmeront votre cœur. Play !
« Pour savoir jouer, disait-il, il faut aimer ». Quarante ans après sa mort, ses chansons de Noël continuent à être populaires et nous sonnent aux oreilles pendant les fêtes de fin d’année. Combien de fois avons-nous entendu What a Wonderful Word, Zat You, Santa Claus  ou White Christmas ? Ces chansons participent à la magie de Noëlmais mériteraient  une écoute plus attentive, ne serait-ce que pour la voix unique d’Armstrong que le public comparait à l’époque avec une sciure de fer, une huile végétale sur le papier émeri ou une boîte de vitesse de voiture craquant et pleine de beurre d’arachide à la fois.
Pourtant sa voix transmettait la sincérité, la franchise et la simplicité de son charisme qui réchauffait le cœur du public et le rendait heureux. Le succès de ses chansons n’a pas connu de frontières en inscrivant à jamais le grand maestro dans l’histoire de la musique du XXe siècle. En attendant le père Noël, réécoutez son tube planétaire et immédiatement identifiable What a Wonderful Word, et visualisez des images poétiques, naïves et sensuelles de Dan Berglund, un illustrateur suédois, qui lui rend hommage d’une façon originale:

 Puzyrev Alexey.