Relations-presse au sein de l'entreprise éditoriale Le Seuil-La Martinière

sam, 10/02/2010 - 14:08 - Anonyme


 Pour mon stage de fin d’études, l’entreprise qui m’abrita n’était rien de moins que la maison qui publia Roland Barthes, Edgar Morin, Jacques Lacan, Paul Ricoeur. Les Editions du Seuil, aujourd’hui, renommées Seuil-La Martinière, depuis leur rachat en 2004 par Hervé de La Martinière, sont à présent une maison d’édition qui fonctionne à l’instar d’une grande entreprise. Traditionnellement à gauche, et mue par une volonté d’indépendance qui le caractérise, le Seuil est pris dans un raz de marée idéologique où la lutte à contre-courant est de conserver ses valeurs propres.


 

 La maison édite un nombre important de livres, dans tous les domaines éditoriaux : sciences humaines, littérature, beaux-livres, polars et jeunesse. Fort de ses activités et de son rayonnement dans le monde du Livre, le Seuil, en plus d’éditer les ouvrages, les distribue et les diffuse. Ainsi, il possède de nombreuses filiales comme les Editions de L’Olivier, le Point, Les Editions Baker Street, Les Empêcheurs de Penser en Rond, et assure la diffusion pour les Editions de Minuit ou encore Odile Jacob, José Corti, Rivages.


 

 C’est après le travail éditorial sur le manuscrit que ma mission prenait le relais, aux côtés des attachées de presse, dans la communication du livre. On pouvait la distinguer en deux temps : d’abord, promouvoir le livre auprès des différents organes de presse, et ensuite gérer les retombées médiatiques. La mission était d’autant plus riche qu’elle s’inscrivait en plein cœur de la rentrée littéraire, période fructueuse pour l’édition, et concentrée pour une stagiaire qui transite dans le monde de la presse et souhaite apprendre le maximum d’informations, vivre le plus d’évènements. Ce fut mon cas. Les tâches régulières de traitement de la presse, envois, mailings et relations avec les journalistes et les auteurs s’effectuaient dans la mouvance de la rentrée. Ce qui signifie une sélection de choix d’auteurs connus ou moins connus, d’horizons différents et faisant l’objet d’une attention particulière en cette heureuse période. Des rencontres qui se profilent : émissions radiophoniques, télévisuelles, entretiens, cocktails, dans une dynamique très caractéristique qui met auteurs et attachées de presse dans l’expectative.


 

 Ce stage fut doublement fructueux : j’ai eu un riche panorama du monde de l’édition et de la presse, j’ai acquis des compétences pratiques et des connaissances sur le livre, la littérature contemporaine, les médias ; et j’ai également pu découvrir le fonctionnement d’une entreprise, sous l’impulsion du groupe La Martinière.