Un regard différent sur le cinéma
sam, 12/04/2010 - 01:43
Absolu, alternatif, underground, mais surtout différent. Difficile de classer le type de cinéma qui sera à l’honneur du 7 au 12 décembre, à l’occasion du Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris. Éclectique et international comme chaque année, l’événement, qui est l’un des plus importants dans cette discipline, se dote, pour sa douzième édition, d’une compétition. Des Voûtes à Mains d’Œuvres, c’est le moment d’apprivoiser, à travers plus d’une centaine de projections, cet art pas comme les autres.
Quelque part entre les arts plastiques et le cinéma, entre l’obscurité des salles et la lumière des musées, le cinéma expérimental naît réellement dans les années 70. Rompant avec les codes du cinéma traditionnel, et puisant ses sources dans la peinture, la poésie ou la musique, il est bien souvent déstabilisant. C’est dans une volonté de faire vivre ce septième art de la frontière, qu’a été créé le Festival des cinémas différents. Organisé par le Collectif Jeune Cinéma, une association née en 1971 sur le modèle de la Film-Makers’ Cooperative de New York, cette manifestation, devenue incontournable, rassemble créateurs, œuvres et passionnés depuis 1999.
Pourquoi s’y rendre cette année ? Pour les projections bien sûr, mais également pour l’exposition intitulée « Dévorer des Yeux », et surtout pour la séance de réflexion dédiée à l’autocensure aujourd’hui, le tout aux Voûtes. La journée de clôture, cette fois à Mains d’Œuvres, promet aussi d’être stimulante. Autour de la remise des prix, le programme s’articule en deux temps : une série de tables rondes, performances et installations visant à questionner la place et le rôle du cinéma expérimental, de 14 heures à 20 heures, et un concert de rock à 22 heures. Rendez-vous pris pour les aficionados donc, mais aussi pour les curieux, et tous ceux qui sont prêts à tenter l’expérience.
Quelque part entre les arts plastiques et le cinéma, entre l’obscurité des salles et la lumière des musées, le cinéma expérimental naît réellement dans les années 70. Rompant avec les codes du cinéma traditionnel, et puisant ses sources dans la peinture, la poésie ou la musique, il est bien souvent déstabilisant. C’est dans une volonté de faire vivre ce septième art de la frontière, qu’a été créé le Festival des cinémas différents. Organisé par le Collectif Jeune Cinéma, une association née en 1971 sur le modèle de la Film-Makers’ Cooperative de New York, cette manifestation, devenue incontournable, rassemble créateurs, œuvres et passionnés depuis 1999.
Pourquoi s’y rendre cette année ? Pour les projections bien sûr, mais également pour l’exposition intitulée « Dévorer des Yeux », et surtout pour la séance de réflexion dédiée à l’autocensure aujourd’hui, le tout aux Voûtes. La journée de clôture, cette fois à Mains d’Œuvres, promet aussi d’être stimulante. Autour de la remise des prix, le programme s’articule en deux temps : une série de tables rondes, performances et installations visant à questionner la place et le rôle du cinéma expérimental, de 14 heures à 20 heures, et un concert de rock à 22 heures. Rendez-vous pris pour les aficionados donc, mais aussi pour les curieux, et tous ceux qui sont prêts à tenter l’expérience.
Aurélie Laurière
Douzième Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, Les Voûtes (Paris) / Mains d’Œuvres (Saint-Ouen), du 7 au 12 décembre 2010, entrée libre.
Pour le programme détaillé : le site du Collectif Jeune Cinéma
Pour visionner des films : le Portail 24 / 25