Dans la forêt vierge, un singe « hurleur » trouve un épi de maïs qu’il goûte et trouve délicieux. Inquiet que sa découverte ne suscite quelques convoitises, il regarde autour de lui pour évaluer les risques. Il ne remarque qu’un palmier endormi qu’il juge inoffensif. Voulant aller jouer, il enterre son futur diner et part s’amuser en s’engouffrant dans la végétation. Le vieux palmier qui faisait semblant de dormir sort ses racines pour dérober l’épi. Lorsque le soir le singe revient, il creuse la terre à la recherche de son maïs mais ne trouve rien. Furieux, il comprend rapidement que le palmier est la cause de son malheur. Il va chercher le feu pour, qu’en brûlant le palmier voleur, celui-ci lui rende son bien. Le feu ne répond même pas à l’altercation du singe. Le macaque s’adresse à l’eau pour qu’elle menace le feu mais se heurte là encore à l’impassibilité. Il part donc vers le tapir pour qu’il boive l’eau. Celui-ci sur le point de s’endormir l’ignore. Le singe se précipite ensuite vers le chien qui refuse de manger le tapir sous prétexte qu’il a déjà l’estomac bien rempli. Il hèle le jaguar pour lui indiquer qu’un chien ne se trouve pas très loin, prêt à être croqué. Le jaguar refuse d’être commandé par un singe. Devant tant de refus, le singe part vers le village indien aller chercher les chasseurs et leur indique qu’un jaguar rode dans les parages. Ceux-ci prennent leurs arcs et leurs flèches pour poursuivre le félin qui change alors d’attitude et obéit au singe. Il se jette sur le chien, le chien sur le tapir, le tapir sur l’eau, l’eau sur le feu et finalement le feu sur le palmier. Embrasé et endolori, l’arbre fautif rend au singe son épi. En guise de récompense, le singe partage son maïs avec les indiens. C’est ainsi que les indiens découvrirent le maïs et se mirent à le cultiver.
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