Il existe de plus ou moins bons titres. Bons titres de bons écrivains, bons titres d’écrivains médiocres, mauvais titres tout court, trop courts, trop longs, métaphoriques ou explicites, symboliques, évocateurs ou sibyllins… Eh quoi ? Somme toute un titre n’est plaisant que si le contenu du livre est plaisant lui aussi. C’est le contenu seul qui contamine le titre pour le rendre bon ou mauvais à son tour. Si bien que parfois cet autre disparaît presque à nos yeux, perd de son importance.