Accueil

P.S : I love you, une comédie dramatique bouleversante.

Marie Delsaux - Posted on 22 novembre 2009

Avec P.S : I love you, Richard LaGravanese, réalisateur et scénariste, a su toucher les âmes sensibles et les grands romantiques. Cette comédie dramatique, tirée du roman de Cecelia Ahern, regroupe trois grands thèmes majeurs : la vie, l’amour et la mort.

L’histoire est simple. Holly (Hilary Swank) et Gerry Kennedy (Gérard Butler) vivent le parfait et grand amour, mais Holly va perdre son mari brutalement, car il est atteint d’un cancer au cerveau. Anéantie par cette tragédie, elle perd tout goût à la vie jusqu’au jour où elle reçoit pour son anniversaire, une lettre de Gerry, où il lui donne des instructions pour reprendre sa vie et lui rappelle que, même parti, il l’aimera toujours - le titre du film fait référence à la fin de chaque lettres.
 
P.S : I love you s’inscrit dans la lignée des grands films réalisés et/ou écrits par Richard LaGravanese, tels que la romance D’une vie à l’autre ou la comédie dramatique Ecrire pour Exister. Dans ce dernier film, Hilary Swank tient le rôle d’une institutrice blanche qui donne des cours à une classe d’élèves de différents gangs en échec scolaire, et elle réussit à leur redonner du courage et de l’ambition malgré les conditions difficiles de « guerre de gangs ». Malgré des thèmes différents, tous ces films sont touchants et bouleversants.

Mais P.S : I love you a quelque chose de plus : je le considère comme un chef d’oeuvre. En effet, son réalisateur a su transmettre des émotions fortes tout au long du film : larmes, frissons et rires se mêlent. De plus, Hilary Swank, qui interprète Holly, joue parfaitement le rôle de la femme folle d’amour et anéantie par la mort de l’homme qu’elle aime. Elle réussit à nous faire partager sa peine, ses larmes, son désespoir. A l’inverse, Gérard Butler (excellent quoique peu présent) apporte une touche d’humour et de vie. En ce qui concerne la musique, le film est bercé du début à la fin par une bande son très agréable : des musiques irlandaises typiques, lorsque Holly est en Irlande, qui procurent un sentiment de joie, de fête ; des musiques plus douces dans un style de ballade, comme I love you till the end des Pogues, qui ouvre le film. La bande son a vraiment été bien faite, car elle fait corps avec tout le scénario et correspond parfaitement aux situations : par elle-même, la musique réussit à nous faire sentir les émotions.
 
P.S : I love you représente ce qu’est le vrai, le grand amour. Dans les contes de princesses, seul le bonheur nous est montré. Dans ce film, il y a une grande part de réalité : la vie n’est pas toute rose, mais semée d’embûches. Pourtant l’amour est plus fort que la mort, et ce sont grâce aux lettres de Gerry, la preuve vivante de son amour, que Holly arrive à surmonter sa peine. De plus, la relation entre Holly et Gerry est idyllique et partie d’un coup de foudre, comme le dit Gerry dans leur scène de rencontre :

« Quand je t’ai vue, tu m’as semblée irréelle. Je n’avais jamais vu autant de couleurs sur une même fille en même temps. Mais tu te mariais parfaitement au paysage, toi et toutes tes couleurs […] ; c’est à cet instant que je suis tombé amoureux de toi ».

En conclusion, un scénario touchant, des acteurs charismatiques, une bande son très réussie et beaucoup d’émotions : rien de tel pour passer un très agréable moment !

Marie Delsaux (L1 Humanités)

 

 

..

Blogoliste