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Chroniques d'une découverte picturale: Vienne 1900

Pour introduire le sujet, un petit tour d’horizon s’impose : sujets, thèmes, technique, premières impressions, suivez moi et regardez, je vais tenter de vous faire revivre ma propre découverte de ces artistes et de leurs œuvres, sans autre cérémonie.
Une petite remise en contexte pour démarrer : les deux peintres dont je vais vous parler font partie de ce que l’on appelle la Sécession viennoise, un courant qui débute en Allemagne et qui donnera naissance au Jugendstil (kézako l’Art nouveau, un courant tout en courbes, en rythmes et en couleurs). Comme tout nouveau mouvement, le but de la Sécession viennoise, on s’en serait douté, est de rompre avec l’art officiel viennois de l’époque et de donner une nouvelle représentation du monde grâce à de nouvelles techniques picturales. Klimt et schiele seront par la suite amenés à quitter le mouvement afin d’évoluer plus librement dans leur art et leurs idéaux artistiques.Quelques éléments réalistes vous permettront de vous faire une petite idée de la chose : la Wiener Secession (en allemand, histoire de briller en haute société) c’est l’abondance des courbes et des décors, une nouvelle appréhension de la représentation humaine, fidèle à une certaine vision du peintre, une absence de perspective et de la même manière d’un espace temporel.
Gustav Klimt et Egon Schiele sont les deux peintres dont l’œuvre m’a le plus marquée : à l’honneur dans l’exposition dont je vous parle, ils ont cependant deux styles complètement différents, même si ces derniers répondent tous les deux à l’esthétique du mouvement sécessionniste viennois.