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Chroniques d'une découverte picturale: Vienne 1900


Tout commence par une exposition. Du 5 octobre 2005 au 23 janvier 2006 se tenait au Grand Palais à Paris une exposition dont l’intitulé était le suivant :

 

Klimt Schiele Moser Kokoschka

Vienne 1900 

 

 Je me propose ici de vous faire entrer dans ce monde artistique qu’est celui du mouvement pictural du début du XXe siècle, mouvement représenté par de grands peintres comme Gustav Klimt et Egon Schiele entre autres. C’est à ces deux artistes en particulier que j’entends m’intéresser dans ces articles.


 Pour introduire le sujet, un petit tour d’horizon s’impose : sujets, thèmes, technique, premières impressions, suivez moi et regardez, je vais tenter de vous faire revivre ma propre découverte de ces artistes et de leurs œuvres, sans autre cérémonie.


Une petite remise en contexte pour démarrer : les deux peintres dont je vais vous parler font partie de ce que l’on appelle la Sécession viennoise, un courant qui débute en Allemagne et qui donnera naissance au Jugendstil (kézako  l’Art nouveau, un courant tout en courbes, en rythmes et en couleurs). Comme tout nouveau mouvement, le but de la Sécession viennoise, on s’en serait douté, est de rompre avec l’art officiel viennois de l’époque et de donner une nouvelle représentation du monde grâce à de nouvelles techniques picturales. Klimt et schiele seront par la suite amenés à quitter le mouvement afin d’évoluer plus librement dans leur art et leurs idéaux artistiques.


Quelques éléments réalistes vous permettront de vous faire une petite idée de la chose : la Wiener Secession (en allemand, histoire de briller en haute société) c’est l’abondance des courbes et des décors, une nouvelle appréhension de la représentation humaine, fidèle à une certaine vision du peintre, une absence de perspective et de la même manière d’un espace temporel.


Gustav Klimt et Egon Schiele sont les deux peintres dont l’œuvre m’a le plus marquée : à l’honneur dans l’exposition dont je vous parle, ils ont cependant deux styles complètement différents, même si ces derniers répondent tous les deux à l’esthétique du mouvement sécessionniste viennois.


On aura tendance à voir en Klimt, fondateur de la revue Ver Sacrum emblématique du mouvement pictural, l’artiste au sens propre du terme : celui qui représente bien, qui peint le beau. Quant à Schiele, on le verra plus comme un provocateur, un « désarticulateur » des corps.

 

Je vous laisse juger de ces deux peintres par vous-même, appréhender leurs différences et leurs points communs afin d’avoir une première petite idée de ce qu’est l’art viennois en ce début de XIXe siècle.

 

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