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D'un rêve à l'autre

Marie, jeune veuve et critique littéraire pour le New York Times, mène avec ses deux filles une vie paisible dans un village de Provence. Chaque nuit, pourtant, elle se réveille à New York, dans la peau de Marty, femme d'affaires émancipée et célibataire.
D’un rêve à l’autre est une comédie dramatique dont le titre original est   Passion of mind , produite en 2000 par le célèbre réalisateur belge Alain Berliner, auteur de Ma Vie en rose, sortie en 1997. Chaque nuit, Marie passe de l'autre côté du miroir et entame une deuxième vie. A peine ferme-t-elle les yeux qu'un rêve étrange commence : loin de son village provençal, de ses deux fillettes, de sa paisible activité de critique littéraire, Marie se réveille à New York et prend l'apparence de Marty, agent littéraire, célibataire et femme d'affaires. Et chaque nuit, lorsqu'elle ferme à nouveau les yeux, Marty redevient Marie…
Entre ces deux vies, si différentes, qu'elle mène depuis des mois, Marie/Marty ne veut pas choisir.
Selon quelques notes d’Alain Berliner, le dédoublement de Marie/Marty serait le signe d’un état  qui précède la schizophrénie, « les gens ont du mal à distinguer le réel et l’imaginaire »
Mais je ne pense pas que leur  affection prenne nécessairement une forme aussi extrême, aussi concrète que dans le film  où l’héroïne mène deux vies distinctes.
Au début, Marie/Marty maîtrise la situation, circulant sans problèmes entre la Provence et New York. Elle se vante  de mener une vie "bien remplie". Mais elle perd progressivement le contrôle de son identité. Les choses se compliquent, les passages d'un rêve à l'autre, d'un lieu à l'autre, deviennent de plus en plus brutaux. Ce film m’a particulièrement plu car nous aimerions tous au fond de nous être quelqu’un d’autre. Chaque personne peut se retrouver dans le personnage de Marie.

ZEBRE Kynsella, L1 Humanités