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Un dimanche après-midi au cirque Romanès

Après le froid glacial, l’entrée sous le chapiteau chauffé est des plus agréables. Un accueil chaleureux, c’est le terme.

Une fois installés, c’est parti pour près de deux heures d’acrobaties. Ici pas d’animaux, si ce n’est une chèvre. Le chapiteau est petit, les tissus de couleurs vives qui le composent et la musique entraînante participe à l’ambiance joyeuse et chaleureuse.

Les différents artistes semblent avoir des liens de parentés, toute la famille participe aux numéros. Le spectacle débute avec deux petites filles, qui doivent avoir moins de dix ans, mais qui pourtant maîtrisent déjà les cerceaux, les acrobaties et les applaudissements du public. Les voltiges des jeunes acrobates s’entrecoupent de numéros de clowns, sobres et drôles. Nous sommes bien loin du cliché du clown à perruque rouge et visage maquillé qui jette des tartes à la crème. Ici tout est délicat, fin.

Deux numéros ont particulièrement retenu mon attention et le souffle des spectateurs. Une jeune femme à l’allure de danseuse déambule sur un fil, elle débute en traversant le chapiteau en équilibre sur le fil, puis finit par sauter, danser, courir pour notre plus grand plaisir.

Mais le meilleur est gardé pour la fin : avec un duo d’acrobates qui évolue à plus de quatre mètres du sol sans filet. Leur numéro est sensuel, lent et extraordinaire. Durant leurs prouesses acrobatiques, le public retient son souffle et l’orchestre joue une musique plus douce.

L’orchestre qui accompagne au long du spectacle tous les numéros joue principalement de la musique tzigane, entraînante. Grâce entre autres à cette musique en live, le spectacle entretient une image du cirque joyeux et haut en couleur.

La particularité  de ce cirque qui a planté son chapiteau près de la porte Champerret, est réellement sa taille humaine et son aspect familial. Vous êtes accueilli comme un ami que l’on n’aurait pas vu depuis longtemps. Tout au long du spectacle, des membres de la famille sont assis sur des chaises dans l’arène, eux aussi regardent le spectacle, les spectateurs…

Avant que la foule ne se lève, les Romanès proposent d’acheter une affiche, le livre de poèmes du patriarche ou plus simplement un verre de vin chaud et un beignet !

Pour dérider les monotones et sombres dimanches d’hiver, rien de tel que cette vague de chaleur, de couleur et de rêverie. Mais une question nous taraude tout au long des numéros, qui est qui dans cette grande famille du cirque ?

Paradis tsigane jusqu’au 31 janvier 2010.

Cirque Romanès, 42/44 bd de Reims, 75017

http://thetamarind.eu/fr/

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