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déc.
4

Gombrowiczshow

LA PIECE DEJANTEE QUI NE LAISSE PERSONNE INDIFFERENT


    Pour fêter les quarante ans de la mort d’un écrivain polonais d’exception, Witold Gombrowicz (1904-1969), c’est un hommage haut en couleur que Xavier Boussiron et Sophie Perez mettent en scène. Un show où est convoqué Gombrowicz sous toutes les coutures.

    Cette pièce de théâtre que l’on peut qualifier de comédie, commence par l’apparition de deux musiciens arrivant par l’entrée principale, ils sont passés juste à coté du public pour rejoindre l’orchestre. L’introduction de rigueur est menée par un Monsieur Loyal. Les cinq autres comédiens font leur entrée en scène ensemble, comme dans un cabaret. Lorsqu’ils présentent le spectacle, cela est évidemment inaudible, à cause de la musique avec le son fort de la basse, du fait aussi que les répliques des acteurs s’enchainent.
    Le jeu des lumières et la permanence de l’accompagnement musical participent à cette mise en scène grandiose  Aux couleurs verdâtres succèdent des tonalités multicolores pour la scène d’opérette finale. Dans les moments de suspense, la musique est là pour rappeler des scènes de genre. Parfois plus enjouée, elle contribue à donner des airs de fête.
      La suite, toute en chansons, rendait davantage joyeux le spectacle. Cependant il y avait des situations grotesques, défilé ininterrompu de masques, costumes, artifices, mauvaises manières et jeu outré : la matière scénique elle-même, en particulier le corps des acteurs, est une source de délire inépuisable. Par ailleurs, la scène où une comédienne se déshabille en criant : « Je suis libre […] Vive la liberté… », ou encore lorsqu’une autre actrice assistée par des extra-terrestres, met au monde des objets insensés comme une petite maison en bois, un renard… montrent bien que la pièce est déjantée. Tout ce côté étrange est incohérent et incompréhensible.
   
    Ce spectacle a demandé la présence de six acteurs talentueux qui jouent merveilleusement bien. Cependant, cette représentation est incroyablement difficile à saisir, de plus l’objectif du metteur en scène était qu’il ne fallait pas chercher à la comprendre. Cette pièce de théâtre n’a laissé personne indifférent. L’aspect étrange a plus ou moins plu aux spectateurs.

Alicia Fernandez L1-Humanités

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