2h15 à bord du bateau de la décadence !


sarah.rashidian - Posted on 29 avril 2009

« The boat that rocked » de Richard Curtis

La mère de Carl l’envoie chez son parrain car il vient de se faire virer de son lycée et il doit cogiter sur son avenir. Ce qu’il faut savoir ,c’est que son parrain est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet du rock 24h sur 24 depuis un bateau au beau milieu de la mer du Nord. Sur le bateau : 8 Dj, 8 personnalités incroyables, 8 personnages qui vont initier Carl à la décadence. Un bon endroit pour se ressaisir ? Certainement pas…

Le titre :

Le titre anglais est tout simplement génial : « Le bateau qui déchirait » / « Le bateau qui rockait » / « Le bateau qui basculait ».  Une phrase, trois significations : trois facettes du bateau que l’on retrouve consécutivement dans le film. J’ai beau être tombée amoureuse du titre anglais, je ne déteste pas pour autant le titre français : « Good morning England ». C'est la phrase d’accroche de la radio et une référence à « Good morning Vietnam », film dans lequel Robin Williams est à la tête d’une émission de radio qu’il diffuse pendant la guerre du Vietnam pour distraire les militaires. Alors je dis « Bravo » pour les titres, avec une préférence pour l’anglais… as usual !

Contexte :

Nous sommes dans cette période coincée d’une Angleterre anti-rock qui a conduit au développement de radios pirates, qui en diffusaient 24h sur 24. Ce film nous présente un réel combat pour la liberté d’expression. Il est le résultat d’un mélange parfait d’amour, de musique, de liberté, de sexe, de drogue, de passion, de fierté, de détermination, d'amitié, de haine ; c’est la magie du rock’n’roll.

Les personnages :

Richard Curtis nous montre un groupe de Dj qui, tels les sept nains, ont tous une personnalité bien définie et qui  accueillent Carl / Blanche neige dans leur environnement. Commence alors un voyage d’initiation à la perversion dans un milieu décalé ou l’ouverture d’esprit est exceptionnelle et où l’innocent Carl va goûter à la pomme défendue. Chacun de ces 8 Dj hors du commun a son surnom, sa personnalité; tous sont hilarants, et on s’attache énormément à eux, à leurs défauts, à leurs qualités, à leurs façons d’être délirantes. On aimerait faire partie de ce groupe d'exception, de cette ambiance de folie, de cet univers décalé. Ils vivent tous pour l’amour du Rock’n’roll, et veulent partager leur passion envers et contre tout.

Les acteurs sont sensationnels. Il y a quelques visages très connus comme Philip Seymour Hoffman, Emma Thompson, Keneth Branagh et Bill Nighy mais surtout de nouveaux visages que l’on n'a pas l’habitude de voir.

Il est Impossible de s’ennuyer devant cette merveille ! Le film vous met d’emblée de bonne humeur et la bande originale est géniale : de Hendrix à Duffy en passant par les « Who » et les « Kinks », la musique vous emporte. Ce film parfait et léger traite pourtant d’un sujet important : la liberté d’expression. Se confrontent en permanence deux mondes opposés : celui du rock’n’roll, de la décadence, de la joie de vivre, de la bonne humeur, du je m’en foutisme complet et celui de la haute société anglaise, coincée, qui ne s’amuse pas et prend plaisir à créer des limites pour les autres et à sanctionner un vice auquel elle ne saura jamais goûter.

Bref ce film sans défaut ni faiblesse est à voir absolument si vous voulez passer un vrai moment de bonheur !

Sarah Rashidian (L2)

Toutes les critiques que j'ai lues sont bonnes et pourtant j'ai trouvé le film loong, mais long. Rares sont les films où je regarde ma montre. Et pourtant, même si on esquisse des sourires (parfois), qu'on rit (une fois), ça ne réitère pas car c'est très répétitif..
L'humour anglais qui ne passe peut-être pas chez moi, je ne sais pas, mais au 31 décembre je pensais que le film était bel et bien fini !
Rien à dire sur la musique par contre!

Quelle critique ! J'irai sans doute le voir.

Waou, il a l'air super ce film, j'en ai pas du tout entendu parler mais j'espere qu'il passera dans ma Bretagne perdue !