“Je pense que le temps est immobile et j'y évolue. Parfois lentement et parfois à une vitesse vertigineuse. Je fais quelque chose et les choses continuent, et j'oublie l'heure. Et puis, soudain, le temps passe à nouveau. Je vais devoir m'y habituer, à cette indifférence et cette omniprésence.”
Roman traduit de l’allemand, Le Mur invisible reçoit à sa publication en 1963, des critiques élogieuses avant de tomber dans l’oubli. Depuis quelques années seulement, on le retrouve de nouveau sur les étagères des librairies. Cette renaissance tardive fait écho aux mouvements féministes et à l’évolution de la recherche littéraire féminine. Le confinement fait plus que jamais ressortir ce roman d’anticipation apocalyptique de nos étagères.