En 1990, l’Italie avait l’un des systèmes de retraite les plus généreux et les plus coûteux d’Europe. Une classe de très jeunes retraités bénéficiaient de retraites élevées. Il suffisait de travailler 35 ans pour pouvoir partir avec une retraite calculée sur les salaires des dernières années. « La Riforma Amato » marque un véritable tournant : on fixe l’âge de la retraite à 65 ans et le calcul du montant des retraites ne se fait plus en fonction des derniers salaires mais en fonction des cotisations versées au cours de la vie active.