Lors d’une kafâla, celui qui recueille l’enfant étranger souhaite l’intégrer dans sa vie quotidienne. Afin de se faire rejoindre par le mineur, le nouveau parent doit présenter une demande de visa pour regroupement familial. Cependant, un tel visa est généralement accordé lors de la preuve d’un lien de filiation qui ne subsiste pas en cas de kafâla. Il revient donc aux juges de vérifier au cas par cas si un regroupement familial est envisageable ou pas: la Cour de cassation italienne affronte le sujet à l’occasion d’une affaire de 2013.