Après les défaillances rencontrées au cour de la République de Weimar ainsi que le désastre provoqué par la dictature national-socialiste, les penseurs de ce qui allait devenir la loi fondamentale se sont efforcés de rendre l'usage de l'arme de dissolution difficile à mettre en œuvre tout en s'assurant que cette possibilité puisse rester ouverte en cas de crise majeure impactant la stabilité politique du pays. Cette arme semble malgré tout pouvoir faire l'objet d'un usage détourné.