Une œuvre du passé qui apporte un éclairage à notre présent?

C’est en sortant des ateliers Berthier après avoir vu Iphigénie de Racine mis en scène par Stéphane Braunschweig, actuel directeur de l’Odéon, que nous avons pris conscience de la résonance particulière qu’il pouvait y avoir entre l’histoire de cette tragédie classique et l’histoire de notre société moderne à nous. Avec cet article, nous allons essayer de mettre par écrit ce rapport entre l’Iphigénie de Racine mise en scène par Stéphane Braunschweig et notre situation de confinement.

 

Histoire d'Iphigénie de Racine

Depuis 3 mois l’armée d’Agamemnon est retenue au port d’Aulis. Cet arrêt est causé par le calme des vents, qui empêche le départ de la flotte vers la ville de Troie. L’oracle annonce alors : “Vous armez contre Troie une puissance vaine, / Si dans un sacrifice auguste et solennel / Une fille du sang d’Hélène / De Diane en ces lieux n’ensanglante l'autel. / Pour obtenir les vents que le Ciel vous dénie, / Sacrifiez Iphigénie" (I, 1). En l’apprenant, Agamemnon, dans un 1er temps, fait venir sa fille Iphigénie sous prétexte de la marier à Achille, son fiancée, avant que celui-ci ne parte pour Troie. Toutefois, pris de remords dans un second temps, il envoie son messager Arcas avertir sa fille qu’Achille ne veut pas se marier maintenant, en espérant ainsi qu’elle retourne chez elle. Mais Arcas n’arrive pas à temps et Iphigénie se retrouve avec sa mère Clytemnestre et son esclave Eriphile (fille d’Hélène et de Thésée) au milieu des soldats prêts à partir. Agamemnon prend cette arrivée comme un signe du destin et change à nouveau d’avis. Mais Arcas, de retour au camp, révèle tout à la mère d’Iphigénie ; Achille, mis aussi au courant, jure de tuer Agamemnon pour protéger sa fiancée. Seule cette dernière se résigne à mourir. Agamemnon, face à son épouse et à Achille, change encore d’avis et organise la fuite d’Iphigénie. Eriphile, jalouse d’elle, en avertit le campement, et les soldats ainsi que le prêtre Calchas s’opposent à ce qu'Iphigénie quitte le port. Emmenée alors à l’autel, elle s’apprête à mourir quand Calchas stoppe juste à temps son geste : une nouvelle révélation divine lui révèle qu’il avait mal compris l’oracle, les dieux veulent la mort d’Eriphile. Cette dernière se suicide, les vents se lèvent et l’armée peut partir.

Qui est Stéphane Braunschweig?

Stéphane Braunschweig est un metteur en scène né en 1964. Formé au Théâtre national de Chaillot par Antoine Vitez, ancien directeur du Théâtre national de Strasbourg et de la Colline, il est maintenant à la tête du Théâtre de l’Odéon. Il est notamment connu pour son Macbeth mis en scène en 2018, ou encore son Canard sauvage en 2014 (disponible sur youtube).

https://www.bing.com/videos/search?q=iphig%c3%a9nie+Braunschweig&&view=detail&mid=DA01258C37040C36286ADA01258C37040C36286A&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Diphig%25c3%25a9nie%2BBraunschweig%26FORM%3DHDRSC3

Cette vidéo est un mot qu’adresse Stéphane Braunschweig au futur spectateur de son Iphigénie. Il y explique l’idée, l’intention qu’il y a derrière cette pièce, mais également les dispositions scéniques, que nous allons voir maintenant.

A défaut de pouvoir le voir : un aperçu visuel du spectacle

                

Scénographie, costumes et mise en scène

Stéphane Braunschweig a fait le choix d’une installation bi-frontale, qui consiste en ce que la scène se trouve au milieu de la salle, avec de chaque côté, des rangs de spectateurs qui se font face. 

Derrière chacun des deux blocs de spectateurs, au fond de la salle, se tient un écran de telle sorte que chaque bloc de spectateur se trouve devant la scène et face à l’écran en arrière-plan. Sur cet écran, le spectateur peut voir tout au long de la pièce une mer bleu méditerranéen, parfaitement calme et lisse, une mer d’huile qui ondule doucement. Un oiseau, souvent deux, traverse de temps à autre l’écran.  Le spectateur peut voir que la lumière du jour décline peu à peu. Et rien de plus, rien de plus que cette mer d’huile, ces quelques oiseaux et les nuances de la lumière du jour au fil des heures qui passent. Le plan de l’image change seulement à la toute fin de la pièce, en offrant au spectateur la figure agrandie d’Iphigénie, en plusieurs plans, en laissant d’abord voir le bas de son corps, puis son buste et enfin son visage, après qu’elle a survécu au sacrifice au détriment d’Eriphile.

En ce qui concerne les costumes, Braunschweig a opté pour des tenues vestimentaires contemporaines de notre époque, des tenues classiques et distinguées : les hommes en complet et les femmes en tailleur ou en combinaison chic comme Iphigénie.

D’une manière générale, Braunschweig a fait le choix d’une mise en scène très épurée : sur le plateau, de simples chaises blanches constituent le décor, les comédiens ne portent qu’une seule tenue tout au long du spectacle et les écrans ne comportent qu’une seule image sur l’ensemble de la durée du spectacle.

Une disposition bi-frontale, deux écrans, des costumes contemporains de notre époque, une mise en scène très épurée : quelle interprétation ? 

La disposition bi-frontale, pour commencer, est très intéressante : elle donne lieu à la création de tableaux dont le fond est l’écran présentant une mer d’huile. Les personnages sont parfois de dos, parfois de face, tous leurs mouvements et positions ont été étudiés par le metteur en scène de telle sorte que nous avons vraiment l’impression de les voir évoluer sur scène avec un regard totalement extérieur : les comédiens ne se présentent pas à nous. C’est-à-dire qu’ils semblent vivre leur scène, sans chercher à nous la présenter, à nous l’exposer. Nous observons leurs sentiments, leurs émotions, leurs réflexions, qui naissent ou qui explosent, leurs agissements, et leurs retournements de situation, tandis qu’en arrière-plan, la mer reste immobile et immuable. Le fait que l’image à l’écran soit toujours la même représente bien le monde à l'arrêt dont parle le réalisateur. Ce monde à l’arrêt entoure, enserre, de chaque côté la scène sur laquelle les comédiens réfléchissent à la manière dont ils vont pouvoir gérer cette situation et la faire bouger. Le système bi-frontal peut faire des spectateurs des juges observant une arène où se joue la vie et la mort d’une innocente. Tout en étant juges, les spectateurs font partie prenante de la situation puisqu’ils sont encadrés eux aussi, les deux écrans symbolisant le monde à l’arrêt.

Le choix des costumes est lui aussi intéressant puisqu’en décidant de vêtir les comédiens de tailleurs et de complets contemporains de notre époque, Braunschweig les “replace” dans notre actualité. Par les costumes, nous pouvons nous identifier davantage et plus facilement à eux. Il nous est plus aisé d’établir les liens entre la situation grecque et la nôtre, de percevoir la résonance que cherche à mettre en lumière le metteur en scène.

Enfin, la mise en scène très épurée permet de mettre en valeur le texte, ce qui est essentiel si l’on veut que le spectateur puisse l’entendre avec un certain prisme, qui est celui de le repenser au regard de notre contexte, de notre réalité tragique du XXIe siècle, dans le cadre d’une crise sanitaire mondiale ravageuse.

La résonnance d'une pièce tragique avec notre présent

Braunschweig nous dit:  "Je n’avais pas prévu de mettre en scène Iphigénie. Ou plutôt si, il y a vingt-cinq ans [...] Mais à l’époque, je n’avais pas trouvé ma porte d’entrée dans la pièce, qui m’aurait permis de la faire résonner dans notre présent. Alors quand le monde s’est brutalement mis à l’arrêt [...] j’ai repensé à l’armée grecque clouée sur place dans le port d’Aulis parce que les vents sont brutalement tombés. Et quand je sortais dans les rues de Paris désertes, figées dans un silence irréel, c’est une mer d’huile méditerranéenne qui m’apparaissait. Cette vision des grandes puissances de la planète arrêtées dans leur marche toute tracée vers le profit infini et la conquête économique ne cessait de me ramener à la Grèce d’Agamemnon, Ulysse et Ménélas. Les plus puissants chefs du monde antique réduits à l’impuissance ! [...] Eux non plus n’auraient sans doute pas écouté les oracles pourtant très scientifiques de notre époque, qui prévoient toutes les catastrophes à venir si notre humanité persiste dans son modèle de croissance. Nous entrons là dans la véritable contradiction tragique, celle d’Agamemnon, et celle de notre société, quand elle doit trancher entre les impératifs économiques et l’impératif éthique de sauver des vies, du moins quand une crise sanitaire lui met crûment le sujet sous le nez, et l’oblige à ouvrir les yeux sur ce qui d’ordinaire reste loin et caché… En réécrivant la pièce d’Euripide, Racine a inventé pour le dénouement un incroyable tour de passe-passe : il semble nous dire que si on arrive à déplacer le sacrifice de ce qui nous est le plus cher vers ce qui nous est le moins cher, l’étrangère de la pièce par exemple, alors tout peut repartir « comme si de rien n’était ». Mais personne n’est dupe. La tragédie et le théâtre, avec d’autres aujourd’hui, auront montré les ressorts de ce « comme si de rien n’était », en nous plaçant devant l’urgence de repartir autrement. Nous avons imaginé ce spectacle en avril, au plus fort de la crise, dans un dispositif qui puisse s’adapter aux restrictions sanitaires, avec une double distribution, et avec le désir décuplé de retrouver le public pour partager avec lui nos rêveries sur ce monde à l’arrêt."

Dans cette citation, Braunschweig nous explique qu’un lien peut être établi entre cette tragédie et l’histoire que nous vivons actuellement. Les plus grandes puissances économiques et politiques telles que les Etats-Unis ou la Chine, se retrouvent complètement prises au dépourvu par cette pandémie, comme l’étaient les forces grecques face aux vents qui ne se levaient pas. Le libéralisme, le capitalisme, la surconsommation, tout cela pendant le confinement reste en suspens. L’économie se trouve en chute libre. Il y a cette forme d’impuissance face à une force qui nous dépasse, et qui peut nous faire penser à l’orgueil démesuré, à l’hybris qui caractérise souvent les tragédies antiques. Les oracles d’aujourd’hui pourraient être les scientifiques mais également les activistes qui alertent sur cette surconsommation, notamment pour des raisons environnementales. Autre grande caractéristique des tragédies, il y a cette idée de dilemme. Pour Agamemnon, il y avait ce balancement entre partir à la guerre et épargner sa fille. Ici, on se retrouve face à un dilemme entre impératifs économiques et financiers et impératifs éthiques de sauver les vies humaines. Et il s’agit de trouver le bon équilibre. Dans la dernière partie de la citation, Braunschweig nous invite à interroger et à remettre en question le dénouement dans la pièce de Racine. Iphigénie est sauvée, l’étrangère est sacrifiée et les grecs peuvent repartir dans leur course de leur guerre contre Troie. Qu’est-ce-que cela signifie ? Que l’on peut repartir « comme avant » en parvenant à sacrifier ce qui nous importe le moins ? Cette solution trouvée au dernier moment ne permet-elle pas juste de contourner le problème sans s’y confronter réellement ? Cette solution par ailleurs, est-elle véritablement pérenne ?

Des œuvres pour penser la situation de crise sanitaire et le confinement. Comprendre et s'interroger.

L’interprétation que nous propose Stéphane Braunschweig de la pièce d'Iphigénie nous permet de nous poser des questions philosophiques et des questions de société sur notre présent. Faut-il privilégier l’éthique ou l’économie dans ce contexte de grave crise sanitaire planétaire ? Jusqu’où pouvons-nous mener cette recherche constante de croissance et de production au détriment des personnes dans leurs réalités quotidiennes et dans toutes leurs dimensions et au détriment de la planète ? Si le phénomène de la mondialisation et de l’uniformisation des modes de vie comporte de nombreux avantages, elle présente aussi de nombreux inconvénients qu’il serait important de considérer. Dans ce contexte de crise sanitaire se pose aussi la question de qui sauver. En effet les moyens et équipements médicaux manquent dans de nombreux pays et le système médical et hospitalier se retrouve démuni et désemparé pour gérer pleinement la crise. On entend certaines personnes se disant favorables à la “sélection naturelle” tandis que d’autres parlent d’utilitarisme tandis que d’autres encore rappellent l’injonction morale de tenter de sauver le plus de monde possible sans privilégier qui que ce soit. Se posent ainsi de nombreuses questions éthiques pour gérer la situation présente mais aussi pour penser l’après. S’agit-il de “retrouver le monde d’avant” avec son même système libéral, capitaliste, productiviste ou bien de réfléchir à un “monde d’après” qui aurait d’autres systèmes et d’autres fonctionnements qui seraient plus respectueux de l’être humain et de son environnement ? 

Finalement, nous pouvons utiliser ce temps de confinement, de monde à l’arrêt comme un temps de réflexion pour penser à nos actes et à nos comportements, comme un temps pour faire le point avant de repartir et de se remettre à construire. Ce que nous pouvons remarquer, c’est que dans la pièce d’Iphigénie, les grecs considèrent ce temps d’arrêt dans leur marche contre Troie comme un obstacle et ne le voient que de cette manière. Ils se posent la question de ce qu’ils doivent faire pour franchir cet empêchement mais ne remettent pas en question les causes et conséquences de la guerre qu’ils mènent. Comme le souligne Braunschweig, les oracles n’ont jamais dit qu’il fallait renverser Troie. Ils ont seulement annoncé que si les grecs souhaitaient que les vents se lèvent il faudrait rendre un sacrifice aux dieux. Dans la pièce de Racine, Agamemnon finit par ne pas sacrifier sa fille Iphigénie mais dans la pièce grecque d’Euripide cette dernière est immolée pour les dieux et cet enfanticide sera suivi d’une succession de crimes : meutre d'Agamemnon par Clytemnestre qui veut venger sa fille et meurtre de Clytemnestre par son fils Oreste qui souhaite venger son père et finira par sombrer dans la folie. Le sacrifice d’Iphigénie présent dans le mythe d’origine et conservé par Euripide n’est ainsi pas anodin. Il semble prévenir qu’un geste immoral engendre d’autres souffrances et ne peut s’accomplir sans laisser derrière lui des séquelles, d’où l’importance de bien réfléchir et de se poser les bonnes questions, ce qu’a sûrement manqué Agamemnon, tout occupé au dilemme qui se présentait devant lui. 
Ici, nous nous intéressons particulièrement à la pièce Iphigénie de Racine et à la lecture qu’en fait Braunschweig mais nous aurions pu nous intéresser aussi à d’autres oeuvres comme celle de Camus, La Peste, qui a un grand retentissement et une importante résonance avec notre situation actuelle. De nombreuses personnes ont lu ou relu même ce classique cette année qui a fait l’objet d’un certain nombre de ventes en librairie. En effet, le roman de Camus parle de la situation de la peste qui envahit la ville d’Alger et contamine tous ses habitants peu à peu et les réactions qu’elles engendrent chez chacun des personnages principaux de l’histoire et des habitants. Certains cherchent absolument une cause et un coupable (le prêtre Paneloux) tandis que d’autres cherchent à lutter au mieux contre la maladie, à agir (le docteur Rieux). A partir de ce texte de Camus, nous pouvons réfléchir à notre situation actuelle et sous un autre aspect encore que celui adopté pour la pièce d’Iphigénie. Camus, à travers le personnage du Docteur Rieux, nous invite à nous poser les questions suivantes : face à une situation qui nous dépasse, sur laquelle nos moyens sont limités, comment agir et aider de notre manière le plus efficacement et le plus humainement possible ? Quelle pièce pouvons-nous apporter à l’édifice pour lutter contre la situation difficile que nous vivons et ne pas nous laisser abattre ? Il nous dit : après avoir pris compte d’une situation absurde, que nous ne comprenons pas et qui nous déstabilise, vient le temps de la résistance, de la révolte.

Des œuvres pour mieux vivre la situation de confinement : le retour à soi, le retour à l’essentiel, introspection et rêverie

Les œuvres d’art et les œuvres littéraires sont de bons moyens pour mieux vivre le confinement d’une manière générale. Nous avons trouvé ce mot sur un groupe facebook, “les temps sont durs pour les rêveurs” qui nous a beaucoup parlé et plu : “Comment s’en sortir sans sortir ? Lire des livres délivre.” La lecture nous permet de nous “échapper”, de nous “évader” de notre présent pour suivre et s’intéresser à d’autres vies que la nôtre. Il n’est pas rare d’entendre dire qu’un livre est un ami, une rencontre ou l’occasion d’un échange de pensées avec un auteur. C’est d’ailleurs pour cette raison précise que libraires et journalistes ont commencé à poser la question de la définition d’un bien de première nécessité quand le gouvernement a décidé de fermer les librairies et points de vente de livres. Le livre ne serait-il pas lui aussi un bien de première nécessité au même titre que les produits alimentaires ? En effet, la nourriture du corps est importante mais celle de l’esprit l’est tout autant ! 

Ensuite, certaines œuvres sont particulièrement indiquées pour nous aider à mieux vivre le confinement. Ainsi, nous pouvons penser par exemple à l’émission de France Culture sur Bachelard, qui explique comment la rêverie peut nous aider à mieux vivre le confinement d’après les réflexions du philosophe.

Et vous, comment feriez-vous pour mieux vivre et repenser le confinement ? 

Nous avons choisi plusieurs œuvres d’art qui nous ont paru intéressantes pour réfléchir sur le confinement. Certaines images renvoient à des aspects négatifs du confinement, d’autres à des aspects positifs (il en existe, il faut bien les chercher !) et au-delà de cette interprétation binaire à des situations que nous pouvons vivre différemment. Les oeuvres auxquelles nous avons pensées sont les suivantes :

En peinture :

  • Détail de La Cure de la folie de Jérôme Bosch
  • Femme lisant de Pieter Janssens Elinga
  • La Liseuse à la fenêtre de Vermeer
  • Les Amants et The looking glass de Magritte
  • Les Montres Molles de Dali 
  • La très haute fenêtre de Vihelm Hammershoi
  • Intérieur avec une femme en rouge de dos, Femme fouillant dans un placard de Félix Vallotton
  • Morning Sun, Room in New-York d’Hopper

En photographie : 

  • L'Arc de Triomphe de Doisneau
  • Une photo de Brassaï représentant de jeunes spectateurs au “poulailler” 
  • Reason you’re tired all the time de Juno Calypso

En sculpture : 

  • La Cathédrale de Rodin 

Une Musique

  • No One Else Is Singing My Song, Rachel Bloom

Une Pub :

                                                                        

Mettez en scène votre confinement !

L'idée est de finir cette article par une activité sympathique, facile à réaliser et créative ! Chacun de vous est invité à envoyer à un compte Instagram (le.confinement.et.vous) prévu à cet effet une photo sur laquelle vous êtes présents ou non qui représente pour vous le confinement. La photo peut être réaliste, surréaliste, symboliste, humoristique, grave, esthétique, conceptuelle selon l’objectif que vous recherchez.