Du Petit Pays à l'Olympia
Le groupe Kolinga qui ouvre la performance donne le ton en première partie avec des morceaux repris de son album Earthquake : le jazz, la soul et le folk se recontrent sur des loop envoûtantes ; le voyage s'amorce par une rencontre avec les eaux miroitantes et les forêt luxuriantes du Congo. Du paisible à l'endiablé, nous voilà au seuil d'une formidable nuit. L'Olympia s'éteint enfin après 20 minutes de stand-up pour laisser passer les derniers arrivants. Et là, devant un mur de lumières versatiles comme un clin d'oeil au rythme changeant des rues de Bujumbura, Gaël Faye apparait entre Guillaume Poncelet au piano - dont le solo de trompette nous aura laissés pantois et ivres d'admiration - et le son électrique des samples. Comme une invitation à perdre nos repères, il choisit d'ouvrir son concert par Tôt le matin. L'homme porte une veste qui attire l'oeil par ses relfets métalliques et chatoyants, mais ce sont surtout ses pas de danse mémorables qui marquent le début du show.
Pas de doute, à l'Olympia Gaël Faye est là pour foutre le faya.