Résumé : Le Bundestag a voté une loi le 25 mars 2021 interdisant les opérations de réassignation sexuée sur les nouveau-nés et enfants intersexués. L’objet de cette étude est de comparer les droits français et allemands sur le statut de ces opérations et leurs implications afin d’assurer une protection optimale des enfants intersexués. Peut-on qualifier ces interventions de violation du droit international, notamment de l’article 3 de la CEDH ? Ou convient-il d’envisager la qualification de mutilations génitales culturelles ? Il incomberait donc à la France et l’Allemagne de tout mettre en œuvre pour interdire et prévenir de façon effective ces opérations.