Voici un espace destiné à évoquer l'actualité littéraire, les expositions, les manifestations liées aux échanges culturels. Les étudiants du Master Pro MCEI y collectent différentes informations destinées à nourrir une réflexion sur la relation entre la France et les pays étrangers, en replaçant l'actualité dans le sillage de l'histoire culturelle.


A l’occasion du festival de Nanterre sur scène, Natacha Dubois et sa troupe Infini Dehors remontent Pour en finir avec le jugement de Dieu d’Antonin Artaud. Nous sommes allées à la rencontre de la metteur en scène pour tâcher d’en savoir plus sur cette audacieuse entreprise. À peine le temps de souffler : c’est à sa sortie d’une répétition pour un autre projet, Le Cabaret des Vies Coupables ─ également présenté dans le cadre du festival ─ qu’elle nous rejoint pour évoquer ses choix et ses vues concernant son adaptation du projet d’Artaud.

C’est un dimanche soir, lors d’une répétition de la pièce, que nous sommes allées interviewer Ana-Lucia Luna au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Ambiance très chaleureuse et détendue, où plane un nuage d’humour. Nous assistons à cette répétition et prenons un malin plaisir à découvrir la pièce en « avant-première »… Propos caricaturaux mis de côtés, elle privilégie les métaphores et les sous-entendus. Pas déçues pour un sou, nous voilà emballées par ces petites scènes que joue la troupe, composée essentiellement d’amis, pour qui le théâtre est une passion.

Si vous n’avez jamais vu le travail du génialissime Frank Castorf, c’est le moment de réagir. Pour trois représentations seulement, du 3 au 5 décembre, le Théâtre Nanterre-Amandiers accueille son nouveau spectacle, monté à la Volksbühne de Berlin, Nach Moskau ! Nach Moskau ! Et un spectacle du directeur de la Volksbühne à Paris, c’est à ne pas manquer.

Auteur, metteur en scène et également directeur de la compagnie L’Evaporée, Marc Woog, vingt-six ans, est à l’affiche du festival Nanterre sur Scène avec sa première pièce, Les Curieux. Nous brûlions de curiosité de le rencontrer, c’est chose faite ! Avec enthousiasme et passion, il nous parle de son amour pour le théâtre, de sa pièce et de ses projets. Lumière sur un artiste complet.

 Viktor Henrik Askenazi est, à quarante-sept ans, un homme respectable et respecté. Depuis toujours troublé jusque dans sa chair par une quête insoluble, il quitte sa femme, puis une maîtresse qui ne lui apporte pas plus de réponses. Seul, dans un petit hôtel de station balnéaire, il retrace son parcours, tentant de donner un sens à son plongeon vers la folie. Rongé par des interrogations métaphysiques – que cache le désir ? la passion peut-elle remplir le vide inhérent à l’existence humaine ? – il fuit le monde, les hommes et la raison jusqu’à commettre un acte aussi inavouable que soudain.

Les jours raccourcissent et il fait froid, c'est le moment d'entrer dans les médiathèques, les cinémas, les théâtres et les musées, car... il y aura sans doute un film à voir ! La onzième édition du Mois du film documentaire offre plus de deux mille projections dans toute la France et dans les Centres culturels situés à l'étranger. Ce projet du CNC, du Ministère de la culture et des Images en bibliothèques popularise un genre peu médiatisé. Des professionnels interviennent lors de conférences et de débats.

Deux créations du compositeur David Christoffel au festival off de Nanterre sur scène : la Chorale des parleurs et le Testing acoustique de la piscine, avec la complicité d'Éléna Andreyev.

Les quilles laquées, le petit tacot stylisé, le teckel à traîner... Nous avons tous à un moment ou à un autre eu en main un jouet de la marque Vilac. Pour les retrouver et replonger dans votre enfance, rendez-vous au musée des Arts décoratifs jusqu'au 8 mai 2011 pour l'exposition Vilac, 100 ans de jouets en bois.

Toujours inspiré, jamais rassasié. Bernard Ouillon, dit « Lavilliers Â», est une exception dans la chanson française d'aujourd'hui. Une sorte de monstre sacré, vestige d'une époque où les auteurs-compositeurs-interprètes étaient encore légion, et qui a parfaitement réussi à rester dans l'air du temps. Un ancien boxeur, né dans le creuset ouvrier de Saint-Étienne, et emporté par un destin à la Rimbaud depuis sa fugue pour le Brésil, à dix-neuf ans.

Incendies va embraser dimanche le Forum des Halles pendant deux heures. Cette coproduction franco-canadienne de 2009 a été réalisée par le Québécois Denis Villeneuve. Il a aussi écrit le scénario, avec Valérie Beaugrand-Champagne. C'est une adaptation de la pièce de théâtre éponyme créée en 2003, dont l'auteur Wadji Mouawad, ayant quitté la guerre civile au Liban en 1976, est devenu Québécois. Jeanne et Simon (Mélissa Désormeaux-Poulin et Maxim Gaudette) vivent à Montréal avec leur mère Nawal (Lunbna Azabal). La mort de celle-ci déclenche une crise et une quête identitaire.