A partir d'octobre 2010, les étudiants du master MCEI publient en ligne un billet quoditien concernant l'actualité culturelle et interculturelle.

« I love that story. It could be the story of my life. Â»* Voilà ce que déclarait Louise Bourgeois à propos du célèbre roman de Balzac, Eugénie Grandet. Cette artiste majeure de la scène contemporaine avait souhaité présenter, dans le cadre feutré de la Maison de Balzac, une série d’œuvres exprimant son identification récurrente au personnage bien connu. Une création originale donc, à découvrir jusqu’au 6 février 2011, et qui, après la mort de l’artiste le 31 mai dernier, prend aussi l'allure d'un hommage.

La plus grande peur de l'homme est, paraît-il, d'être enterré vivant. Hypothèse validée face au film de Rodrigo Cortés, Buried. Paul Conroy, camionneur envoyé en Irak par son employeur, s'éveille enfermé dans un cercueil. Il a quatre-vingt-dix minutes, un zippo et un téléphone portable pour sortir de là vivant.

OHIO

mer, 12/01/2010 - 00:34 | Ajouter un commentaire

Si vous êtes dans un état proche de l’Ohio, le moral  Ã  zéro, il est un bijou d’E.P.* qui vous transportera sans doute à la frontière du Nevada : Spring / Summer Collection du groupe Ohio. Quatre titres : Beautiful Morning, Little Bird, La Ballade de Lili Dickinson, Come Home, une collection Printemps/Eté qui réchauffera et adoucira vos cÅ“urs en ces froides soirées automnales…

Si vous n’avez jamais vu le travail du génialissime Frank Castorf, c’est le moment de réagir. Pour trois représentations seulement, du 3 au 5 décembre, le Théâtre Nanterre-Amandiers accueille son nouveau spectacle, monté à la Volksbühne de Berlin, Nach Moskau ! Nach Moskau ! Et un spectacle du directeur de la Volksbühne à Paris, c’est à ne pas manquer.

 Viktor Henrik Askenazi est, à quarante-sept ans, un homme respectable et respecté. Depuis toujours troublé jusque dans sa chair par une quête insoluble, il quitte sa femme, puis une maîtresse qui ne lui apporte pas plus de réponses. Seul, dans un petit hôtel de station balnéaire, il retrace son parcours, tentant de donner un sens à son plongeon vers la folie. Rongé par des interrogations métaphysiques – que cache le désir ? la passion peut-elle remplir le vide inhérent à l’existence humaine ? – il fuit le monde, les hommes et la raison jusqu’à commettre un acte aussi inavouable que soudain.

Les jours raccourcissent et il fait froid, c'est le moment d'entrer dans les médiathèques, les cinémas, les théâtres et les musées, car... il y aura sans doute un film à voir ! La onzième édition du Mois du film documentaire offre plus de deux mille projections dans toute la France et dans les Centres culturels situés à l'étranger. Ce projet du CNC, du Ministère de la culture et des Images en bibliothèques popularise un genre peu médiatisé. Des professionnels interviennent lors de conférences et de débats.

Les quilles laquées, le petit tacot stylisé, le teckel à traîner... Nous avons tous à un moment ou à un autre eu en main un jouet de la marque Vilac. Pour les retrouver et replonger dans votre enfance, rendez-vous au musée des Arts décoratifs jusqu'au 8 mai 2011 pour l'exposition Vilac, 100 ans de jouets en bois.

Toujours inspiré, jamais rassasié. Bernard Ouillon, dit « Lavilliers Â», est une exception dans la chanson française d'aujourd'hui. Une sorte de monstre sacré, vestige d'une époque où les auteurs-compositeurs-interprètes étaient encore légion, et qui a parfaitement réussi à rester dans l'air du temps. Un ancien boxeur, né dans le creuset ouvrier de Saint-Étienne, et emporté par un destin à la Rimbaud depuis sa fugue pour le Brésil, à dix-neuf ans.

Incendies va embraser dimanche le Forum des Halles pendant deux heures. Cette coproduction franco-canadienne de 2009 a été réalisée par le Québécois Denis Villeneuve. Il a aussi écrit le scénario, avec Valérie Beaugrand-Champagne. C'est une adaptation de la pièce de théâtre éponyme créée en 2003, dont l'auteur Wadji Mouawad, ayant quitté la guerre civile au Liban en 1976, est devenu Québécois. Jeanne et Simon (Mélissa Désormeaux-Poulin et Maxim Gaudette) vivent à Montréal avec leur mère Nawal (Lunbna Azabal). La mort de celle-ci déclenche une crise et une quête identitaire.

En novembre 2010, dans le cadre de l'année France-Russie, la Compagnie Petite Lumière a mis à l'honneur l'imaginaire des contes russes, à travers la représentation du Domovoï, au Théâtre Jeune Public de Strasbourg.
 Ce récit de Georges Perla est adapté ici, afin de permettre une mise en scène théâtrale. Un comédien/conteur joué par l'auteur lui-même fait le lien entre les deux genres.