En 2016, c’était ma première année en tant qu’étudiante en histoire de l’art. J’écumais les musées parisiens d’Est en Ouest, assistant minutieusement à la moindre exposition, parfois sans même me demander si le sujet m’intéressait vraiment. C’est là que j’ai découvert au musée d’art moderne de la ville de Paris, dans une exposition qui lui était entièrement consacrée, l’artiste peintre Paula Modersohn-Becker.
Et là, j’ai dû m’arrêter dans ma course aux expos : j’avais trouvé pourquoi l’histoire de l’art me passionnait autant. Parce que découvrir une artiste plus ou moins inconnue et oubliée avec une telle fraîcheur, un coup de pinceau aussi personnel, une identité aussi profonde et un tel amour de la vie, ça donne comme un nouveau regard sur le monde, c’est comme rencontrer quelqu’un qui pense différemment de tout ce qu’on a entendu jusqu’à maintenant, et se trouver être d’accord. C’est découvrir qu’être une femme allemande née dans une famille bourgeoise à la fin du XIXe siècle, ça n’était pas forcément ce qu’on croit. C’est découvrir que la vie peut être dure, et courte, mais belle. Un changement de point de vue qui fait du bien.
Céline Sciamma revient avec son quatrième long métrage, pour notre plus grand bonheur ! Prix du scénario au festival de Cannes, Portrait de la jeune fille en feu est sans conteste mon coup de coeur de la rentrée du cinéma ! Retour sur une oeuvre épatante, portée par Adèle Haenel, Noémie Merlant et Luàna Bajrami.
En ce moment la Belgique fait du bruit, le bruit discret mais incisif d’un déclic d’appareil photo. Fidèle à sa réputation, bousculant les normes établies, c’est la jeunesse qui est derrière tout ce doux tapage, et plus particulièrement la photographe et réalisatrice Charlotte Abramow.