Née en Pologne en 1898, elle a grandi en Russie dans un milieu aisé et cosmopolite. Elle étudie la peinture aux Beaux arts de Saint Petersbourg. En 1916, elle épouse Tadeusz Lempicki, un jeune avocat polonais. Dans les années 20 elle fuit la révolution bolchevique et s'installe à Paris avec son mari et sa fille.
En 1920, elle intègre l'Académie de Ranson et l'Académie de la grande Chaumière, Maurice Denis et André Rhode sont ses professeurs. Elle va alors forger son propre style en mélangeant dans ses œuvres la Renaissance Italienne et le néo-cubisme. Un style qui va tout à fait correspondre aux modes de l'époque, elle deviendra alors l'une des figures majeures de l'Art déco et une des personnalités les plus emblématiques des Années folles.
En 2016, c’était ma première année en tant qu’étudiante en histoire de l’art. J’écumais les musées parisiens d’Est en Ouest, assistant minutieusement à la moindre exposition, parfois sans même me demander si le sujet m’intéressait vraiment. C’est là que j’ai découvert au musée d’art moderne de la ville de Paris, dans une exposition qui lui était entièrement consacrée, l’artiste peintre Paula Modersohn-Becker.
Et là, j’ai dû m’arrêter dans ma course aux expos : j’avais trouvé pourquoi l’histoire de l’art me passionnait autant. Parce que découvrir une artiste plus ou moins inconnue et oubliée avec une telle fraîcheur, un coup de pinceau aussi personnel, une identité aussi profonde et un tel amour de la vie, ça donne comme un nouveau regard sur le monde, c’est comme rencontrer quelqu’un qui pense différemment de tout ce qu’on a entendu jusqu’à maintenant, et se trouver être d’accord. C’est découvrir qu’être une femme allemande née dans une famille bourgeoise à la fin du XIXe siècle, ça n’était pas forcément ce qu’on croit. C’est découvrir que la vie peut être dure, et courte, mais belle. Un changement de point de vue qui fait du bien.
27 ans que l’on n’avait pas vu Toulouse-Lautrec à Paris, et pourtant qui a su mieux que lui retranscrire le Paris de la Belle Epoque ? Jusqu’au 27 janvier 2020, au Grand Palais, partez à la redécouverte de Montmartre et de son Moulin Rouge, mais surtout de ses femmes, multiples, rousses, rondes, danseuses de french cancan, prostituées, sublimées par le regard de l’artiste dans cette rétrospective exceptionnelle de près de 225 œuvres. L’occasion de faire la rencontre de ce peintre singulier, mort à 36 ans, loin du portrait caricaturé, frivole, qu’on lui connaît bien souvent. Une exposition toute en élégance pour un homme agité par le désir de saisir sans jugement et dans toute son expressivité la réalité sociale de son époque : résolument moderne.
Céline Sciamma revient avec son quatrième long métrage, pour notre plus grand bonheur ! Prix du scénario au festival de Cannes, Portrait de la jeune fille en feu est sans conteste mon coup de coeur de la rentrée du cinéma ! Retour sur une oeuvre épatante, portée par Adèle Haenel, Noémie Merlant et Luàna Bajrami.
Marchal Mithouard, alias Shaka, nous reçoit un matin d’octobre, dans son atelier, à Igny, dans lequel la quantité de toiles et de peintures rend compte de son foisonnement créatif. Les différents éléments rassemblés - bombes, toiles, câbles, etc. - témoignent de l'éclectisme et de la richesse de son parcours et de son œuvre. C'est avec enthousiasme et passion qu'il nous parle de son art, entre les toiles encore enroulées de sa dernière exposition à SOLO SHOWS URBAN ART FAIR à l'espace Commines en octobre dernier, et les œuvres sur lesquelles il travaille actuellement.
L’hiver approche et il devient difficile de continuer d’arpenter les rues de Paris dans le froid. Venez pousser les portes du Musée d’Orsay, cette ancienne gare qui nous émerveille toujours et par laquelle Picasso arrive à Paris pour la première fois en 1900. À l’intérieur, vous découvrirez quelque chose d’inédit, le Musée d’Orsay et le Musée Picasso collaborent et présentent pour la première fois dans son ensemble la période bleue et la période rose de Picasso. Cette exposition propose une nouvelle lecture des années 1900-1906 de l’artiste à travers des chefs-d’oeuvre parfois ignorés du public.
Souvenez vous de cette exposition, car c'était une réussite, un bouquet de talents, une idée orgasmique ! Non, l'exposition « Des Sexes et des Femmes », qui a eu lieu du 2 au 14 octobre derniers au 59 rue Rivoli ne nous laissera pas sans voix, invisible (encore) et insensible... aux mille et une représentations de nos corps, de nos sexes, de nos vulves, vagins, clitoris, poitrines et poils. On a tout vu, et ça fait du bien ! Pour le (re)vivre à nouveau, laissez-vous guider par ces quelques lignes et quelques images gorgées d'esthétique, de philosophie et de politique !