A partir d'octobre 2010, les étudiants du master MCEI publient en ligne un billet quoditien concernant l'actualité culturelle et interculturelle.

 

Impossible de résister à l'armada de talents qui occupe l’Opéra Bastille depuis le 15 octobre. L’œuvre de Donizetti, montée pour la première fois à Paris en 1840, nous est présentée dans l’exquise mise en scène de Laurent Pelly. Créée en 2007, elle a déjà fait le tour du monde. Sur scène, le couple formé par Natalie Dessay et Juan Diego Florez est sensationnel, truculent. Côté fosse, le chef d'orchestre Marco Armiliato dirige avec brio ce monument de l'opéra-comique.

Un mathématicien dandy au look de chapelier fou qui court le monde avec une araignée sur l’épaule, ça n’existe pas. Un mathématicien noctambule, friand de mangas, qui prend la plume pour transformer en objet littéraire les recherches qui l’ont conduit à se voir décerner la très prestigieuse médaille Fields, ça n’existe pas… Et pourquoi pas ?

Un théâtre coup de poing, qui dérange et qui choque, et appuie sur les plaies. Un théâtre ouvertement politique, contrant les discours conventionnels, et qui tente de fournir au spectateur des éléments pour comprendre les temps troubles que vit l'Europe actuelle. Voici ce que propose Poli-kratos, présenté les 14 et 15 juin au Théâtre des Abbesses, dans le cadre des Chantiers d'Europe.

13 juillet 1789. Château de Versailles. Une jeune femme se lève, elle est pressée. La Reine l'attend : elle est sa lectrice. Dans les sous-sols, femmes de chambre, gouvernantes et valets s'agitent. La Cour s'active. Elle ne le sait pas encore, mais la nuit qui vient, le peuple va se révolter. Versailles va chuter.

Les films d’espionnage sont aujourd’hui souvent de grosses productions regorgeant d’effets spéciaux et de moments d’action. Exception à la règle : La Taupe, du Suédois Tomas Alfredson, adapté de la trilogie de John Le Carré.

One of the most universal traditions, which has practically become a rite of passage, is the celebration of the New Year. The 31st of December, according to the Roman calendar, is an irresistible occasion to gather and party with family and friends.

Non ! Ami lecteur… Ne te méprends point, l’expérience que je vais te conter là n’est pas celle que tu crois. Il est question ici de culture, et qui dit culture aujourd’hui dit souvent nouveaux lieux de création, à la périphérie des arts mainstream et à la périphérie des villes. Et c’est justement dans un de ces hauts-lieux du fourmillement artistique – Le Centquatre – que l’on peut vivre, jusqu’au 4 mars, une aventure renversante. Suivez le guide…

« R » roulés et accent 1900, chapeaux melons, nœuds papillons et costumes trois pièces leur donnent des airs de Chaplin. Mais attention, Tim Burton n'est pas loin. Ne vous y fiez pas s'ils ont pour l'instant l'air un peu trop propret. Comme les clowns dont ils empruntent le maquillage et la folie, on se doute bien vite que derrière le plâtre dégoulinant des teints blancs se cache quelque chose de plus sombre, et de plus excitant... 

Après un premier film salué en 2007, Caramel, Nadine Labaki reprend la caméra pour une nouvelle fable, à la fois naïve et universelle. Et maintenant on va où? Au gré de ruptures déroutantes, entre tragédie grecque et comédie italienne, suivez le guide, Nadine Labaki et la musique de Khaled Mouzanar nous emmènent...

Face de cuillère est une petite fille qui a le « cerveau spécial » et une figure toute ronde : elle est « attardée » qu’ils disent, et même toute mangée de l’intérieur par un cancer, elle nous dit son monde et ses plaies avec ses mots d’enfants.