A partir d'octobre 2010, les étudiants du master MCEI publient en ligne un billet quoditien concernant l'actualité culturelle et interculturelle.

Depuis sa naissance en 1997 à Paris, le festival Les Femmes s’en mêlent a fait du chemin et pour cause ! Depuis plusieurs années l’évènement attire les foules et s’étend sur plusieurs villes de France mais aussi de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, d’Espagne et d’Angleterre. Célébrant la scène féminine indépendante et toujours en quête de nouveaux talents, le directeur Stéphane Amiel offre chaque hiver une programmation soignée et surtout très éclectique.

En cette période où le droit à l’égalité pour tous est en plein cœur du débat, la sortie en salle des Invisibles de Sébastien Lifshitz ne pouvait passer inaperçue. Alors que le film devait être diffusé dans une quarantaine de salles seulement, au moment où une vingtaine de long-métrages prenaient en même temps l’affiche en France, son succès inattendu a déjà attiré plus de vingt-cinq mille spectateurs. Bel exploit pour ce petit documentaire sans prétention à présent réclamé dans le monde entier et sélectionné hors compétition au Festival de Cannes.  

En apesanteur

mar, 12/18/2012 - 18:30 | Ajouter un commentaire

Embarquons pour une traversée au coeur des étoiles. Destination : le Palais Garnier. Au cours de cette expédition chorégraphique, hypnotique et cosmique, pénétrons au coeur de quatre créations. Spécialement conçues pour le ballet de l'Opéra National de Paris,  elles ont bouleversé l'histoire de la danse contemporaine et mêlent à la perfection la musique, la danse et la lumière.

    Une plume dans la main, un filet à papillon dans l'autre, Vladimir Nabokov fait partie du quotidien de nos futurs enseignants. Au programme de l'agrégation de Lettres, il côtoie Nathalie Sarraute et Walter Benjamin dans l'étude d'un thème bien vaste, « Poétiques du récit d'enfance ». Autres rivages, ou Speak, Memory dans sa version originale, retrace l'enfance russe de l'écrivain puis son exil à travers l'Europe, entre Berlin et Paris, jusqu'à son départ en Amérique en 1940.

Le dessous des cartes

sam, 12/15/2012 - 13:42 | Ajouter un commentaire

Que l’on ne se laisse pas duper par son intitulé quelque peu didactique : l’exposition de la BNF, L’âge d’or des cartes marines. Quand l’Europe découvrait le monde, ne manque ni de surprises, ni de magie. Sonorités portuaires, grincements de navire, murs tapissés d’un portulan agrandi majestueux : sensorielle et percutante, l’entrée en matière annonce à juste titre un long et fabuleux périple. 

Pour ne pas être mauvaise langue, il faut bien reconnaître un lien -nous n’irons pas jusqu’à dire évident- entre les bohémiens, emblèmes de « l’art de la liberté », et les artistes se réclamant de la bohème prônant la « liberté de l’art », comme nous invite à le penser dès l’entrée le titre d’un panneau. Pourtant, Bohèmes, l’exposition du Grand Palais orchestrée par Sylvain Amic, laisse un étrange arrière-goût.

Suite logique d’Alkohol - Sljivovica (2009) enregistré avec son Orchestre des Mariages et des Enterrements, Champagne for gypsies résonne comme un hommage des plus festifs à la culture tzigane qui a toujours bercé Goran Bregovic. Une culture qui a profondément marqué de son empreinte la musique mondiale et pourtant victime, aujourd’hui comme hier, d’un rejet à peine dissimulé. À l’heure où les gens du voyage subissent pressions et expulsions à travers l’Europe, Goran Bregovic proteste en fanfare : « Les Gitans ne sont pas un problème, ils sont un des talents de ce monde ! »

On ne change pas une recette qui marche : vitalité, authenticité et humour sont au rendez-vous pour le troisième opus des aventures de Kirikou et de son village, Kirikou et les hommes et les femmes. Michel Ocelot invite petits et grands à prendre part à un voyage en Afrique. Un régal pour les yeux, et des contes aux morales toujours aussi pertinentes.

 Il y a comme un vent de panique au Théâtre des Mathurins à Paris : un meurtre vient d'être commis - vite, le coupable ! Est-ce la coiffeuse ? Le coiffeur ? L'un des clients ? C'est aux spectateurs de résoudre l'enquête... Dans ce voyage au coeur d'une énigme policière, il n'y a plus de frontière entre public et comédiens. On passe de la scène à une scène de crime, tout simplement. 

En plus d’être navigateur, explorateur, ethnologue, esquimologue et accessoirement chasseurs d’ours, Jørn Riel est aussi un formidable ‘‘raconteur’’. En 1950, il s'engage dans une expédition scientifique au Nord-Est du Groenland (Lauge Koche). Ces seize années de vie dans le Grand Nord lui inspirent une œuvre autobiographique, Une vie de racontars (1991), dont les éditions Gaïa publient enfin la traduction du premier tome. Quêtes d’aventures, rêves d’ailleurs, premières épreuves…d’une plume joueuse et légère, Riel nous livre « des racontars d’une vie de voyages, ou, peut-être, un voyage dans une vie de racontars…» Frissons garantis !