Comptes rendus de spectacles vivants

Le Sacre du Printemps est une œuvre majeure du XXe siècle, chorégraphiée par Vaslav Nijinsky sur une musique d’Igor Stravinsky. Ballet de 29 minutes constitué de deux tableaux, il met en scène les rituels de la Russie païenne à travers le sacrifice d’une jeune fille au dieu du Printemps dans l’espoir d’un renouveau. Depuis sa première le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Elysées, ce ballet n’a pas cessé de fasciner les chorégraphes, à tel point qu’on compte aujourd’hui plus de 200 versions du Sacre. Symbole de modernité, de révolution, d’abandon des codes classiques, Le Sacre du Printemps a marqué l’histoire de l’art et pourtant il n’en reste aucune trace.

Crédits : Christophe Raynaud De Lage

 

« La discrétion du souffleur se doit d’être inversement proportionnelle à l’indiscrétion des acteurs »

 


crédit photo : Michèle Laurent / Macbeth lors de son couronnement

5 ans après sa représentation en 2014 au Théâtre du Soleil,  grand classique du théâtre élisabetain par le génie shakespearien et mis en scène par l'incourtournable troupe d'Ariane Mnouchkine : Macbeth portrait d'un spectacle qui a marqué les esprits.

C'est à l'occasion du 50ème anniversaire de la compagnie du Théâtre du Soleil, qu'Ariane Mnouchkine décide de présenter un classique du théâtre élisabéthain : La tragédie Macbeth de William Shakespeare (écrite en 1606). Cette pièce met en scène la décadence et la transformation progressive d'un officier heureux et apprécié, Macbeth, en un monstre de cruauté, un tyran avide de pouvoir prêt à tout pour accéder à la gloire. Dans sa mise en scène, si Mnouchkine modernise et réactualise sa pièce par des décors spectaculaires et un travail du corps impressionnant, elle met en avant un aspect fondamental de la pièce : la place du surnaturel et la figure de la malédiction, qui est propre aux tragédies grecques.

 

Vous êtes-vous déjà demandés où vous en seriez si vous n'aviez pas fait tel choix à tel moment de votre vie ? Avez-vous déjà croisé au détour d'une rue une personne que vous aviez perdue de vue depuis des années ? Ou bien tiré au dé pour prendre une décision ? La compagnie Rode Boom revient sur toutes ces questions laissées au hasard, nous invitant dans leur laboratoire à démonter le sort. Un spectacle immersif et intriguant, qui interroge tout autant qu'il fait sourire – explorons ensemble toutes ces « Évidences Inconnues ».

Vous l’avez ratée l’année dernière au Théâtre Monfort ? Pas de panique, la pièce de Paul Moulin Zaï, Zaï, Zaï, Zaï, adaptée de la bande dessinée de Fabcaro, est en tournée et revient à Paris prochainement ! L’occasion de découvrir un spectacle original, drôle, engagé, complètement barré… bref, rafraîchissant !  

« On vous parle d’un temps que les plus de trente ans ne peuvent pas connaître ».

Vous êtes nés entre 1980 et 1995 ? Vous allez sur vos 30 ans, regardant en arrière toutes ces années écoulées et toutes celles qui vous restent encore à vivre, et vous vous demandez quel sens donner à la vie ? Alors cette pièce est faite pour vous ! Vous êtes de ceux qui sont nés avec un Iphone 7 entre les mains ou de ceux qui ont connu la fin des Trente Glorieuses et vous ne comprenez pas ce qu’il peut bien clocher chez ces jeunes qu’on appelle la génération Y ? Alors cette pièce est également faite pour vous ! C’est avec humour mais aussi avec une grande sensibilité que la compagnie Avant l’Aube parle de la génération Y, de leur génération, au théâtre du Lavoir Moderne Parisien.

Ils sont trois. Ils sont jeunes. Et issus de la génération Y. De cette génération qui a grandi aux cotés de Harry Potter, mais surtout avec ces téléphones de plus en plus sophistiqués pour arriver aujourd’hui à l’IPhone7. De cette génération qui était bien trop jeune quand elle a vu les « Twin Towers » s’écrouler en boucle sur tous les écrans télévisés alors que la vie continuait, que Marion Cotillard recevait son oscar et que la fête perdurait.

 

Adaptée du célèbre roman de science-fiction de Stanislas Lem écrit en 1961, la pièce Solaris nous plonge dans un univers énigmatique. Voilà un pari audacieux pour le jeune metteur en scène Rémi Prin que d’adapter au théâtre ce genre littéraire et cinématographique. 

Un groupe de scientifiques se rend sur une station spatiale afin d’étudier la mystérieuse planète Solaris. Très vite, l’équipe ne répond plus aux messages en provenance de la Terre. Le psychologue Kris Kelvin y est envoyé en renforts pour constater les phénomènes étranges que l’on y soupçonne. Une fois arrivé, il découvre ses collègues en proie à des hallucinations et à la folie. Tentant de raisonner le groupe, le psychologue finit par se perdre dans l’atmosphère fantastique de la planète Solaris. Il doit alors lui aussi, faire face à des apparitions déconcertantes. 

 

Du Petit Pays à l'Olympia

Le groupe Kolinga qui ouvre la performance donne le ton en première partie avec des morceaux repris de son album Earthquake : le jazz, la soul et le folk se recontrent sur des loop envoûtantes ; le voyage s'amorce par une rencontre avec les eaux miroitantes et les forêt luxuriantes du Congo. Du paisible à l'endiablé, nous voilà au seuil d'une formidable nuit. L'Olympia s'éteint enfin après 20 minutes de stand-up pour laisser passer les derniers arrivants. Et là, devant un mur de lumières versatiles comme un clin d'oeil au rythme changeant des rues de Bujumbura, Gaël Faye apparait entre Guillaume Poncelet au piano - dont le solo de trompette nous aura laissés pantois et ivres d'admiration - et le son électrique des samples. Comme une invitation à perdre nos repères, il choisit d'ouvrir son concert par Tôt le matin. L'homme porte une veste qui attire l'oeil par ses relfets métalliques et chatoyants, mais ce sont surtout ses pas de danse mémorables qui marquent le début du show.

Pas de doute, à l'Olympia Gaël Faye est là pour foutre le faya.

Au menu au Théâtre de la Ville en ce moment : les trente-six pièces de William Shakespeare présentées sous la forme d’un cycle de résumés, Complete Work : Table Top Shakespeare. Avec un comédien, une table et des outils de cuisine en guise de personnages, la compagnie Forced Entertainement nous emmène à la rencontre des œuvres du dramaturge de façon ludique et intime.



         ‘Il était une fois, des magiciens capables de faire voyager quiconque au pays de l’imaginaire. Ils avaient décidé que le restaurant de la Grande Mosquée de Paris serait leur QG, et qu’ils prendraient le nom de Cour des Contes. Que vous soyez élève de CM1, PDG dans une tour de la Défense, ou encore golfeur professionnel, la Cour des Contes s’adresse à vous et à le pouvoir de vous toucher. Ils ont pour projet de "Sortir le Conte des placards de l'enfance".'
C’est en entendant dans mon entourage des propos de ce genre que j’ai décidé d’aller écouter de mes propres oreilles ce qui se passait dans ce restaurant face aux Jardins des Plantes, dans le 5ème arrondissement de la capitale.