L’essor fulgurant des techniques de financement alternatif depuis le début des années 2000, parmi lesquelles le financement participatif a pris une place de choix, a poussé les législateurs français et anglais, en l’absence de normes européennes, à adopter un régime juridique adéquat en droit interne afin d’encadrer les techniques de financement participatif. Cet article effectue une analyse comparative des réformes majeures ayant pris place en 2014 en France et au Royaume-Uni, qui ont établi un cadre globalement similaire mais présentant des divergences subtiles dans leurs approches respectives. En effet, l’influence indirecte du droit européen reste apparente dans les normes internes, notamment via les textes généraux en matière financière, et les perspectives futures de régulation du crowdfunding par l’Union Européenne.